Installations cinétiques

L’art cinétique de Sandre Wambeke

Une sphère en mouvement.
Avec ses installations cinétiques, Sandre Wambeke propose une nouvelle appropriation de l’œuvre d’art par le public. La toile est suspendue dans une pièce sombre et éclairée par des projecteurs. Au fil des heures des tons chauds et des tons froids alternent et la toile passe du bleu au rouge, du jaune au vert.

Dans ma recherche sur les correspondances entre les couleurs et les sons, la musique a soutenu et inspiré le geste pictural. Elle m’a semblé également être un excellent médiateur entre l’œuvre et le spectateur : chaque tableau composé sur un air différent, apprécié avec sa musique d’origine, lui permet ainsi d’interagir avec l’œuvre. L’intervention des projections lumineuses sur la toile, m’est apparue comme une évidence : la lumière permet d’ouvrir l’œuvre à de nouvelles dimensions. En écoutant vibrer la toile, au rythme de ses paysages intérieurs, le spectateur devient l’unique compositeur d’un univers en recréation permanente.

Une installation en 3D.
La toile se décompose en plusieurs couches de couleurs vives qui forment une dimension supplémentaire. Lorsque le public chausse les lunettes « chromadepth » mises à sa disposition, l’univers de la pièce change : les couleurs et les formes s’extraient de la toile et deviennent de nouveaux objets visuels qu’il peut saisir. Par le jeu de la 3D, la toile vient meubler l’espace de formes et de couleurs qui évoluent progressivement en fonction des variations d’intensité et de ton de la lumière projetée. Un fond sonore inspiré des éléments de la nature (la forêt, la terre, la mer…) complète l’effet d’optique d’une profondeur musicale. La vue et l’ouïe s’inversent : l’œil écoute et l’oreille voit. Les installations cinétiques de Sandre Wambeke invitent à un voyage initiatique dans une abstraction picturale et musicale où le public et la toile interagissent : les formes et les couleurs s’échappent du support au rythme de musiques naturelles.

Equipé de lunettes « chromadepth », le public peut s’approprier la toile: les couleurs envahissent son espace visuel et évoluent progressivement au fil des heures…

La Terre (cercle de 2,40 de diamètre)

Installation dans l’Eglise St-Bernard (Paris 18)

3 Sous différentes lumières

La Terre sous lumière rouge et noire…

Eglise St BernardA-2010

Sous lumière noire….

La terre sous lumière noire

Sous lumière bleu…

Sous lumière du jour…

La Terre

Le cercle constitue une liaison avec le cosmique… . Le cercle est une synthèse des plus contrastées. Il fait la liaison entre le concentrique et l’excentrique dans une structure et dans l’équilibre. Parmi les trois formes primaires (triangle, carré, cercle), c’est l’indication la plus claire sur le chemin de la quatrième dimension.

Wassily Kandinsky
Lettre à Will Grohmann / Sa vie, son œuvre, Paris, 1958

Un art qui « s’échappe de la toile »

L’art cinétique de Sandre Wambeke se décompose en deux espaces: l’un visuel, d’où les couleurs de la toile s’extraient et environnent un public qui pénètre ainsi dans l’oeuvre; l’autre sonore.

L’espace visuel:

Il s’agit d’une peinture abstraite sur toile -pigments acryliques et fluorescents, exposée sous lumière noire afin d’accentuer la fluorescence. En projetant successivement des lumières (rouge / jaune/ vert/ bleu), de différentes intensités sur la surface peinte, les formes et les couleurs interagissent, s’annulent, se complètent, se transforment dans un mouvement continu. Ainsi la toile, généralement perçue comme étant plane et immuable, devient tridimensionnelle, mobile et imprévisible. Les tons chauds et les tons froids se dissocient, décrivent plusieurs plans et créent de la profondeur. Nous voyons alors une sphère que l’on imagine faîte de matières diverses.

L’espace sonore:

Il s’agit d’un arrangement électroacoustique conçu à base de sons de la nature. La composition de l’œuvre s’est agencée en fonction de leurs rythmes et de leurs vibrations. Ils évoquent les 4 éléments : Terre-Feu-Eau-Air ; chacun ayant une gamme de couleurs leur correspondant. Le spectateur est alors invité à voir ce qu’il entend ou entendre ce qu’il voit.

Les Esprits de la Forêt2008 (installation de 3mx5m)

Les esprits de la forêt2  (lumière du jour)

Détails 1 et 2Esprits-de-la-forêt-Détail1Esprits de la forêt-détail2il faut imaginer chaque couche de couleur se détacher de la toile et entourer le spectateur. Au fil des heures, la lumière projetée sur la toile évolue et les couleurs changent.

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